LES IRIS
23102009ET LE CHAMP AUX CORBEAUX
LES IRIS
Jusqu’aux impressionnistes, la peinture était sage
Elle fixait la réalité d’un paysage
Ou photographiait tous les détails d’un visage
C’était la vérité, comme unique langage
Et puis, ils sont venus peindre l’imaginaire
Les formes devenaient subitement secondaires
Les couleurs travaillées et extraordinaires
Les idées étaient là, mais toujours fractionnaires
Ces rêves de peinture nous laissaient de la place
Elles donnaient à nos sens toutes les folles audaces
On pouvait suggérer des idées efficaces
Pojeter nos souhaits, par de belles dédicaces.
On peut donc ajouter à tout ce qu’ils ont peints
Un peu de nos désirs et de nos lendemains
Il suffit de laisser divaguer son esprit
Et de redessiner, un peu de nos envies
L’émotion personnelle rentre dans leurs tableaux
Nous pouvons épancher même nos idéaux
Un grand champ de blé survolé par des corbeaux
Peu devenir, chez nous , le symbole le plus beau.
Ils ne sont finalement jamais vraiment l’auteur
Car on peut s’inviter à n’importe quelle heure
Je refais, avec eux, le jardin des iris
Pour que jamais, l’émerveillement ne finisse.
Catégories : AUTRES POEMES page N°2
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