L’UN DIVISIBLE
28052010
L’UN DIVISIBLE
Je croyais être de mon quartier
Sans en connaître la moitié
J’étais sur d’être né en ville
Même quand mon pays se défile
J’aimais me dire Européen
Pourtant, je n’y connaissais rien
J’aimais bien les sourires lointains
Le monde me paraissait trop loin
Alors ! Je regarde le ciel
Je sens de suite comme un appel
J’habite dans le système solaire
Dans l’univers interstellaire
Les galaxies sont mes envies
Les trous noirs mes plus beaux ennuis
Puis, je deviens constellation
Avec le rien, je me confonds
Mais non ! c’est loin d’être fini
Tout recommence et aujourd’hui
Les cordes de la physique quantique
M’invitent aux douceurs poétiques.
Ce qui est vraiment « est » dément
Si, son sens n’est pas transcendant
Au-delà des lois inconnues
L’éternité est dévêtue.
Je suis un dieu devenu fou
Ni plus fort, ni plus sot que vous
Mais entre nous, nous sommes un tout
Et l’unité règne partout.
Catégories : AUTRES POEMES page N°2
Commentaires récents