L’ABSENCE
23042011
L’absence n’est-elle pas pour qui aime la plus certaine, la plus efficace,
La plus vivace, la plus indestructible, la plus fidèle des présences ? »
Citation de MARCEL PROUST ; Les plaisirs et les jours – 1896.
L’absence
J’ai cru qu’avec le temps j’oublierai ton visage,
Tout ce qui dans l’instant dessinait ton image
Un sourire effacé qui gommait ses couleurs
Un regard adoré qui perdait sa saveur.
Oui ! J’ai cru qu’un effort me serait nécessaire
Comme on cherche le port ou l’horizon en mer.
Que mes yeux tourmentés fouilleraient le rivage
Pour que la joie d’aimer, ne fasse jamais naufrage.
La distance infinie qui séparait nos vies
Diminuait le chemin, par nos esprits sereins
Le sentier des étoiles serait encore trop court
Pour jeter sur la toile, tous mes doux mots d’amour.
Même au cœur de la mort, je te retrouve encore
Depuis l’aube des temps, je t’aime comme le vent
C’est quand je suis tombé, et vraiment apaisé
Que je reviens puissant, ouragan foudroyant .
Catégories : AUTRES POEMES page N°3
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