SUR LES AILES D’ELLE
26012012
Sur les ailes d’elle
Elle a commencé à murmurer dans la nuit
Juste un tendre soupir et des mots assourdis.
Je n’entendais pas bien ce qu’elle disait sans bruit.
J’étais tout ouïe d’envie désireux d’infini.
J’étais encore gamin !
Je l’ai vu ramasser des corps fous terrassés
J’avais peur de ses mains de ses doigts assassins.
Elle était mon amie je n’avais pas compris.
Qu’elle était l’opposé donc l’essence de la vie.
J’avais grandi !
Quand j’ai eu quarante ans je discutais vraiment
Je n’avais peur de rien j’avais vécu très bien
Je l’ai interrogé et elle m’a renseigné
Sur l’immortalité de ce qui m’attendait.
Tout allait bien !
Et puis dix ans plus tard, elle parlait de l’espoir
Elle chantait fort et clair en plein cœur de l’hiver.
Je serai son amant elle y comptait vraiment
Moi, je l’ai toujours su, assoiffé d’absolu.
Il était temps !
Elle hurlait sans un son comme on meurt en prison.
Elle fait partie de moi et c’est très bien comme ca !
Elle est mon devenir. je l’ai su sans mentir.
Je suis né pour ses bras je le savais déjà.
Je reviendrai !
Comme je l’ai toujours fait !
Catégories : AUTRES POEMES page N°4
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